encourir (s') [2]
vpron (an-kou-rir)
- qui n'est plus usité, mais qui l'a été durant tout le XVIIe siècle. Se mettre à courir.
Afin de la trouver, il s'encourt au trépas
. [Régnier, Plainte.]Et dans la galerie, encor que tu lui parles, Il te laisse au roi Jean et s'encourt au roi Charles
. [Régnier, Satires]Il s'encourt tout transporté frapper à la porte de la chambre
. [Scarron, Le Roman comique]Ce discours fut à peine proféré, Que l'écoutant s'encourt et tout outré....
[La Fontaine, les Aveux indiscrets.]On écrit aussi s'en courir, en trois mots (voir COURIR).
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